Des violons à conter !
Des violons qui content, et justement de quoi en faire toute une histoire.
Visez, lisez, téléchargez !
Comment le bouèbe apprit à jouer du violon
Un bel après-midi, quittant le Fursch, un alpage des montagnes de Flums, les armaillis étaient descendus au pâturage d’en bas, avec le bétail et les ustensiles pour la fabrication du fromage. Mais le maître vacher, un homme dur et grossier, avait oublié…
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La leçon de violon
Balzac Honoré de , Hoffmann Ernst Theodor Amadeus, Le chef-d’oeuvre inconnu.
Suivi de La leçon de violon,
Paris : Librairie générale française,
1995, 93 p.
Source :
http://lettres.lem.free.fr/lectures/Hoffmann_contes_carl_d.pdf
J’étais à Berlin, très jeune, j’avais seize ans, et je me livrais à l’étude de mon art, du fond de l’âme, avec tout l’enthousiasme que la nature m’a départi. Le maître de chapelle Haak, mon digne et très rigoureux maître, se montrait de plus en plus satisfait de moi.
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L’âme du premier violon
QUINEL Ch., De Montgon Adhémar,
in : Contes et légendes de Paris et de Montmartre,
Fernand Nathan, 1947, 252 p.
En ce douzième jour de septembre de l’an 1516, on fêtait à Fontainebleau l’anniversaire de la naissance du roi François 1er. La nuit était chaude et une brise très douce apportait les senteurs des feuilles de la foret à peine jaunies par l’ardeur d’un été sur son déclin.
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La noël du petit joueur de violon
Lemonnier Camille, La noël du petit joueur de violon,
Rééd. Encre Bleu, 1998 (1ère éd. 1873)
Audio :
https://podcastc631c7.podigee.io/2-new-episode
– Jean, dit à son domestique M. Cappelle de la maison Cappelle et Cie, allez donc voir quel est ce tapage à la porte de la rue.
– Je n’ai pas besoin de me déranger, monsieur Cappelle, pour savoir que c’est le petit mendiant à qui vous m’avez fait donner deux sous ce matin, répondit Jean en regardant par la fenêtre du bureau.
– Ces mendiants ne nous laisseront donc jamais tranquilles
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Le vernis des Amati. Chronique orléanaise du XVIIIe siècle
Lavergne Cécile Joséphine Julie (1823-1886)
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=574
Maître Euverte Lupot était, en 1745, le meilleur luthier d’Orléans, et sa boutique à l’enseigne de Sainte-Cécile, située sur la place du Martroy, l’une des plus achalandées de la ville. La jeune femme de Lupot, la belle Firmina, et sa sœur cadette Rosine, en faisaient les honneurs aux nombreux musiciens et amateurs de la ville, et les envieux de maître Lupot ne manquaient pas d’attribuer le prix élevé qu’atteignaient ses violons, basses…
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Le violon merveilleux
Les frères Grimm – KHM 008
Audio : https://www.youtube.com/watch?v=vOBsz43umuk
Il était une fois un ménétrier qui avait un violon merveilleux. Ce ménétrier se rendit un jour tout seul dans une forêt, laissant errer sa pensée ça et là; et quand il ne sut plus à quoi songer, il se dit: “Le temps commence à me sembler long dans cette forêt; je veux faire en sorte qu’il m’arrive un bon compagnon.
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Le violonaïre (Kauffman)
L’écharpe, Album musical artistique et littéraire, n°7,
1er avril 1837
Source :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6355189z.texteImage
C’était vers la fin de l’été de 1809 ; minuit était sonné depuis longtemps, et la lune illuminait de ses derniers rayons la rive gauche du Rhône et le petit chemin par lequel Chabasson s’efforçait péniblement de revenir de la Mouche à Lyon. La pesanteur de sa marche
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Les trois diables
Stevens Paul (1830-1881), Contes populaires, Ottawa, G. E. Desbarats,
1867
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=524
Tout est bien qui finit bien.
Il y avait une fois un cordonnier qui s’appelait Richard, quoiqu’il ne fût pas riche, tant s’en faut. Il est probable que s’il eût eu à se baptiser lui-même, il se serait donné un autre nom ; mais, comme vous le savez, chers lecteurs, on n’est pas plus maître de son nom que de l’avenir. Pour peu que l’on soit sage, on les accepte tous deux comme ils tombent, et l’on vit content.
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Tobias Guarnerius
Charles Rabou (1803-1871), Contes bruns,
1832
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=686
Par une soirée bien brumeuse d’hiver, mon arrière-grand-père, retenu pour quelques affaires à Brème en Saxe, se promenait dans une petite rue écartée, derrière la cathédrale. Ce qu’il faisait là, vous le comprendrez de reste quand je vous aurai appris qu’il avait alors vingt ans, et qu’il est peu de villes en Allemagne où les grisettes soient plus gracieuses et plus agaçantes.
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La magie d’un violon
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=686
A voir Reb Chmelké, le Rabbin de Zavolov, au port si noble et si majestueux, on avait peine à croire qu’on pût familièrement l’appeler, même entre amis, » le Violoniste « . Pourtant ce surnom correspondait à une réalité. Reb Chmelké avait toujours aimé la musique. Or, un jour, pour le remercier d’un service rendu, on lui avait offert un violon.
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Le violon qui parle
Le roi qui régnait à l’époque sur le Kazakhstan s’appelait Salkïn. Sa cruauté, sa férocité lui avait valu le surnom de « Salkïn le terrible ». Redouté par ses voisins pour sa nature belliqueuse, il était craint également par son peuple, qu’il terrorisait par des décrets impitoyables. Ce qu’il ne savait obtenir par l’amour et la bienveillance, il l’exigeait par la force.
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Le Violoneux
Émile Ségui (1883 – 1955)
in : Le Temps, 28 novembre 1942 (site Retronews)
Ce matin là, nous étions allés aux morilles, et nous revenions au gîte à travers les bois de Mirande, Tambour devant, la queue en crosse d’évêque, et moi derrière, la cigarette aux lèvres, bercé par la chanson monotone de l’Orb, qui saute de roche en roche à cinquante mètre plus bas.
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Le Violoneux
Edouard Serpette
in : Excèlsior, 16 janvier1919 (site Retronews)
Il montait tous les jours, courbé, lentement sur le plateau où les baigneurs faisaient leur cure d’air et de soleil. Il n’avait pas d’argent pour prendre le funiculaire et éviter à ses vieilles jambes cette pénible ascension. Et il était là, chaque après-midi de gaie lumière, dès les premières arrivées.
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L’Âme du violon
Thierry Lenoir
Mai 1979, Conservatoire de musique de Genève
Jour de mon concours de diplôme. Je m’apprête à gravir les marches du Conservatoire de Genève, place Neuve. À la main un étui au contenu précieux : le violon de mon père. Très bel instrument français du XIX e siècle. Conscient des enjeux, il m’a confié son violon, acheté avant la guerre par son propre père.
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Frédéric au paradis
Quinel Charles, DE MONTGON Adhemar
Contes et récits du Canada
Nathan, pp. 153-165
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=515
Frédéric était un propre-à-rien. Il faut dire aussi que Frédéric n’avait pas eu de chance. C’était un garçon qui craignait tout et surtout l’ouvrage. Or Gertrude, sa femme, criait après lui quasiment toute la journée, sous prétexte qu’il ne travaillait pas; alors Frédéric buvait du whisky…
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La Légende du Violon de faïence (1895)
Jules Adeline (1845-1909)
A la mémoire de mon ami Champfleury J. A.
Source :
http://www.miscellanees.com/a/adelin01.htm
Il faudrait avoir vu Rouen en 1850, nous disait souvent notre excellent ami Champfleury, et particulièrement votre rue Eau-de-Robec, dont je veux toujours écrire l’histoire, — ce qui malheureusement n’est resté qu’à l’état de projet, — pour se rendre compte du pandemonium bizarre…
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L’anguille
Dr Louis Janvier, (d’Haïti) ; publié en 1886.
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=833
Il y avait une fois une anguille qui vivait heureuse dans l’eau.
Des oiseaux avaient l’intention d’aller ravager un champ. Ils demandèrent à l’anguille si elle voulait venir avec eux.
L’anguille répondit :
— Oui; mais je n’ai pas d’ailes.
— Viens avec nous, nous t’en prêterons.
L’anguille consentit.
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Le petit sapin, l’érable et le violon
Classe de 6ème B du collège St Théophane Vénard et quatuor Liger, Nantes
Source :
http://44.raconte.free.fr/conte/le_conte.htm
Dans un lointain royaume, il y avait une forêt étonnante, pleine de vie. C’était une petite forêt, si petite qu’on se demandait comment elle pouvait abriter autant d’écureuils, d’oiseaux, de nids, de chouettes, de champignons et de mousse. Beaucoup d’arbres de tous âges y habitaient. Nous étions le 5 décembre. L’hiver arrivait à grands pas. La forêt était toute blanche. Les oiseaux se blottissaient dans leurs nids. Le matin, ils réveillaient les arbres tout en douceur. Ce jour-là, il faisait très froid.
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Le violon enchanté
Un jour, il y a de cela longtemps, très longtemps, vivait un riche baron qui avait trois filles. Deux n’étaient pas jolies, mais la plus jeune était ravissante. L’aînée s’appelait Suzon : elle était longue et maigre comme un piquet, elle avait de grandes dents et le nez comme un crochet. La cadette qui s’appelait Catherine était petite et boulotte : elle avait les joues rouges comme des radis, des jambes comme des courges et elle louchait. Quant a la troisième, Leila…
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Le Violonaire (Devret)
Devret Louise Extrait du journal « Le Dauphiné ».
Source :
http://www.bibliotheque-dauphinoise.com/louise_drevet.html
J’aurais pu tout aussi justement intituler cette historiette : Piège à loups, ou bien encore : « Pourquoi le grand Hilaire ne se maria pas ? » Mais j’ai pensé qu’en la plaçant sous le vocable de l’errant resté dans notre civilisation à outrance, descendant direct des poètes de grandes routes et des trouvères diseurs de chansons et vulgarisateurs des épopées populaires, elles arriverait mieux à se faire lire et peut-être à se faire trouver gentille. Le trouvère était l’hôte des castels. Le violonaire porte la joie sous les toits de chaume.
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Les Sorciers
Adolphe Orain (1834-1918), Contes du pays gallo
(Conté par Fine Daniel, fermière au Houx, commune de Bruz.)
Source :
http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=246
Au temps jadis, les sorciers des environs de Rennes avaient l’habitude de se réunir, pour danser, au carrefour de la Croix-Madame, dans la commune de Bruz. Pour s’y rendre, de n’importe quel endroit où ils se trouvaient, il leur fallait s’enduire le corps de la graisse d’un enfant nouveau-né, immolé à cet effet, et prononcer la formule suivante :
« Par-dessus has,
Par-dessus bois,
Olmont de la cheminée
J’m’en vas ! »
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Le ménétrier du Diable
Jean Bouvier (1869 – ? )
Source :
http://imago
Il s’appelait jacques Ledru et on ‘avait surnommé le « grand » Jacques, justement parce qu’il n’était guère plus haut qu’une botte de cavalier.
On aurait sans doute pu lui reprocher sa trop grande dévotion à Sainte Chopine. Mais comme il était ménétrier de son état, toujours en « corvée » de noce, vent dessus, vent dessous, un jour ici, demain ailleurs, la critique villageoise y aurait usé ses griffes et perdu son temps.
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Le triste violoneux
Amélie Murat (1882 – 1840)
in : Mémorial de la Haute-Loire, 15décembre 1927 (site Retronews)
Quand Jardet le Riche, ainsi surnommé pour le distinguer de cousins moins opulents, eut décidé de marier Céline, sa fille cadette, il s’en alla trouver Jérôme Serre, le plus fin violoneux de la contrée, afin d’assurer une belle musique dansante aux deux cent invités de la noce.
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Le Violoneux
Henri Bordeaux (1870 – 1963)
in : Le Figaro, 28 août 1909 (site Retronews)
– Eh ! Là ! Eh ! Là !
Les paysans cognent à la porte d’une masure isolée, à quelques pas de la route. C’est le matin, au petit jour, un jour d’automne déjà froid.
-Eh ! Le vieux, répondras-tu ?
La porte s’ouvre avec précaution, et une longue barbe grise apparaît.
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Le Violoneux
Louis Darmont (1879 – 1952)
in : Écho de Selestat, 3janvier1922 (site Retronews)
Il habitait ans un taudis délabré, sous les combles d’une vieille masure. Le propriétaire – âme charitable – le sachant honnête homme, l’avait laissé se caser là et jamais le prix du loyer n’avait été réclamé au locataire.
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Le Sabbat à Uchizy
in : Courrier de Saône-et-Loire, 10 janvier 1879 (site Retronews)
Nous extrayons d’une brochure publiée sur Uchizy, par notre confrère M. Dessolins, la légende suivante : …
Il y avait une fois au Chizy, un petit violoneux, tout vieillot et tout peut, qui était en vérité, un drôle de corps.
Ce violoneux avait deux passions : l’une lui permettait de gagner l’argent que l’autre lui faisait dépenser.
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Poursuivez votre visite
L’expression « jouer comme une bête » tombe ici sous le signe de l’évidence…
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